Décisions stratégiques du gouvernement et émergence de la NCEL suscitent inquiétudes et espoirs pour les agriculteurs et la dynamique commerciale.
Dans une initiative suscitant débats et spéculations, les récents ajustements de la politique d'exportation de l'Inde, notamment concernant le blé et le riz, ont soulevé des questions sur la nationalisation potentielle de ces denrées alimentaires cruciales. L'autorisation par le gouvernement de quantités spécifiques pour l'exportation via la National Cooperatives Exports Limited (NCEL) a déclenché des discussions sur l'évolution du commerce d'exportation en Inde.
En dépit des restrictions actuelles sur les exportations de riz, l'autorisation par le gouvernement de quantités spécifiques à des fins diplomatiques, décidée par le ministère des Affaires étrangères en consultation avec le ministère de l'Alimentation et de la Distribution publique, a suscité d'importants débats.
La récente notification du Directeur général du commerce extérieur concernant les quantités d'exportation autorisées de riz vers certains pays, ainsi que l'inclusion de blé et de produits dérivés du blé destinés à l'exportation vers le Bhoutan, a suscité des interrogations en raison de la spécification selon laquelle ces exportations seront facilitées par le biais de la NCEL. Cette évolution a suscité des spéculations sur une éventuelle nationalisation progressive des exportations de blé et de riz en Inde, suscitant des préoccupations quant aux conséquences potentielles.
La NCEL, enregistrée en vertu de la Loi sur les Sociétés Coopératives Multinationales de 2002, et soutenue par des entités importantes telles que le GCMMF (propriétaire d'Amul), NAFED, IFFCO, KRIBHCO et NCDC, est devenue un acteur majeur dans ce domaine. Cependant, son manque d'expérience préalable dans les intrications de l'import-export soulève des questions sur sa préparation à jouer un rôle aussi crucial.
La chronologie des interdictions d'exportation et des droits commerciaux, en particulier ceux imposés sur différents types de riz, sert de contexte. Les décisions stratégiques du gouvernement concernant les droits d'exportation et les prix d'exportation minimum ont suscité des réponses contrastées de la part des exportateurs et des acteurs de l'industrie, façonnant le récit en cours.
L'une des considérations clés concerne l'impact potentiel sur les agriculteurs. Des rapports médiatiques suggèrent que l'implication de la NCEL dans les exportations de riz, visant à garantir une part équitable des bénéfices d'exportation pour les agriculteurs au-dessus du prix de soutien minimum (PSM), a attiré l'attention. Cependant, des incertitudes persistent quant à la manière dont cela sera mis en œuvre de manière efficace, notamment en ce qui concerne les achats sur le marché ouvert et l'assurance du respect du PSM par les commerçants.
De plus, le contrôle du gouvernement sur la quantité et la destination des exportations, apparemment influencé par des considérations diplomatiques, marque une rupture par rapport aux pratiques passées où des entreprises du secteur public géraient ces décisions. Ce changement a des implications pour les entreprises du secteur public dans le ministère du Commerce, modifiant potentiellement leur rôle dans le domaine de l'exportation.
Les élections parlementaires imminentes en avril 2024 ajoutent une autre couche de complexité à cette situation. Avec des projections de production de riz réduite et des incertitudes climatiques, la position prudente du gouvernement sur les stocks centraux et les interdictions d'exportation jusqu'à au moins octobre 2024 souligne la nature évolutive de cette politique.
L'émergence de la NCEL et son rôle dans le domaine de l'exportation présentent un changement dynamique dans le paysage commercial de l'Inde. Savoir si elle pourra efficacement rivaliser dans un futur marché ouvert avec le commerce privé sera un test crucial de son efficacité et de son impact sur l'économie agricole.
Alors que l'Inde navigue à travers ces changements dans ses politiques d'exportation, le résultat pourrait influencer de manière significative la trajectoire future du commerce agricole, du bien-être des agriculteurs et du rôle des entités coopératives dans la formation de la dynamique d'exportation nationale.
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